lundi 17 novembre 2008

Discours

Guérir l'âme et le corps
Robert D. Hales du Collège des douze apôtres

Mon message aujourd'hui est destiné à aider au processus de guérison de l'âme. C'est un message destiné à nous guider, vous et moi vers le grand Guérisseur, le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C'est un plan qui consiste à lire les Ecritures, à prier, à méditer, à se repentir si nécessaire et obtenir la guérison par la paix, la joie de son Esprit. Je vais vous faire part des réflexions que je me suis faites pendant ma convalescence.

Je comprends maintenant à quel point il est inutile de s'attarder à s'interroger sur les causes et de s'appesantir sur les regrets pour lesquels aucune réponse ne sera donnée dans cette vie. Pour recevoir le réconfort du Seigneur nous devons faire preuve de foi. Les questions: «Pourquoi moi? Pourquoi notre famille? Pourquoi maintenant?» ne peuvent habituellement pas recevoir de réponse. Elles gênent notre spiritualité et peuvent détruire notre foi. Nous devons consacrer notre temps et notre énergie à fortifier notre foi en nous tournant vers le Seigneur et en lui demandant la force de surmonter les souffrances et les épreuves de ce monde et de persévérer jusqu'à la fin pour avoir une compréhension plus grande.

Dans cette vie-ci, nous allons chacun connaître la souffrance sous une forme ou sous une autre. Elle peut être le résultat d'un accident ou d'un problème de santé pénible. Nous pouvons éprouver une souffrance profonde lors du deuil qui accompagne tout naturellement la perte d'un être cher ou la perte de l'affection de quelqu'un qui nous est cher. La souffrance peut venir de la solitude ou de la dépression. Elle est souvent le résultat de notre désobéissance aux commandements de Dieu, mais elle est aussi le lot de ceux qui font tout ce qu'ils peuvent pour accorder leur vie sur l'exemple du Sauveur.

Les Ecritures enseignent qu'il y a de l'opposition en toutes choses (voir 2 Néphi 2:11). De même que nous avons tous des moments de joie et de bonheur, de même tout mortel connaît la souffrance. Comment pouvons-nous comprendre ces moments de la vie où nous connaissons la souffrance physique ou émotionnelle?

Spencer W. Kimball a dit: «Nous savions avant de naître que nous venions sur la terre pour avoir un corps et de l'expérience et que nous aurions les joies et les peines, la souffrance et la consolation, l'aisance et les revers, la santé et la maladie, le succès et les déceptions, et nous savions aussi que nous mourrions. Nous avons accepté toutes ces conditions, le coeur joyeux, désireux d'accepter le positif et le négatif . . . Nous étions disposés à venir et à prendre la vie comme elle venait» (Spencer W. Kimball, Improvement Era, mars 1966, «Tragedy or Destiny», page 217).

Orson F. Whitney a écrit:
«Aucune des souffrances que nous connaissons, aucune des épreuves que nous traversons n'est vaine. Cela nous donne des leçons, cela assure l'acquisition de qualités telles que la patience, la foi, la force d'âme et l'humilité. Tout ce que nous subissons et tout ce que nous endurons, surtout lorsque nous l'endurons patiemment, fortifie notre personnalité, nous purifie le coeur, nous épanouit l'âme et nous rend plus tendres et plus charitables, plus dignes d'être appelés enfants de Dieu . . . et c'est par le chagrin et la souffrance, le labeur et les épreuves que nous acquérons l'éducation que nous sommes venus chercher ici» (cité par Spencer W. Kimball, Improvement Era, mars 1966, «Tragedy or Destiny», page 211).

5 commentaires:

F a dit…

Ca me prends le chou les posts de 3kms de long :) pas le courage de les lire... Evidemment les pensées et les discours sont excellents mais tu pourrais pas résumer par une citation qui tue ?

Carole a dit…

moi j'ai tout lu, mais j'ai une petite rebellion temporaire quand j'entends le mot souffrance, bien que je ne considère pas être dans la souffrance ou alors j'y suis inconsciemment! au secours Freud!

F a dit…

Freud il aimait trop sa maman :)

Anonyme a dit…

moi je suis contente de prendre le temps de lire tous ces discours...
et si je ne sais pas quoi dire a la soirée familiale je peux aller sur ton blog et choisir parmi les discours que tu postes...
celui-ci est très intéressant. j'aime le passage "Les questions: «Pourquoi moi? Pourquoi notre famille? Pourquoi maintenant?» ne peuvent habituellement pas recevoir de réponse....etc". je sais que c'est en nous concentrant sur la base, la foi et notre témoignage que nous pouvons le plus ressentir l'Esprit et avancer. même si c'est parfois difficile a dire sur le moment nous devons savoir que Dieu fait tout pour notre bien ou pour notre expérience, afin que nous grandissions spirituellement et progressions. il faut avoir du recul et surtout confiance en lui. la prière ca aide beaucoup...

Carole a dit…

Rachel, t'es la meilleure d'entre nous! heureusement que tu restes sérieuse et que tu encourages Audrey, toi au moins!!!!