Pour finir, le nombre de prières que nous faisons peut contribuer à notre bonheur, mais le nombre de prières auxquelles nous répondons peut avoir encore plus d’importance.
Ouvrons les yeux et voyons les coeurs lourds, remarquons la solitude et le désespoir, ressentons les prières silencieuses des personnes qui nous entourent et soyons un instrument dans les mains du Seigneur pour exaucer ces prières.
Le bonheur, votre héritage
DIETER F. UCHTDORF
Deuxième conseiller dans la Première Présidence
Cette fois-ci le mois de Décembre ne sera pas focalise sur les cadeaux de Noël ou sur les décorations ou les repas de fêtes. Scott et moi comme beaucoup de gens avons du mal à finir les fins de mois. Le prix de la nourriture a doublé et mon salaire a été réduit a cause de la crise économique. On gagne moins, on dépense plus pour acheter presque rien. Tout le monde est touche. A ma surprise j’ai remarque que cela fortifie notre couple et surtout renforce notre foi que les choses iront pour le mieux. C’est souvent au milieu de l’adversité que Dieu nous dévoile un chemin différent auquel nous n’aurions pas pense auparavant. Les épreuves sont une question de défi celebral ! Bref nous avons l’impression que notre vie se redéfinit pour le mieux. Etre pauvre finalement est un trésor spirituel (en tout cas c’est ce que je me répète pour ne pas peter un plomb). Je remarque que l’on vit sur un petit nuage de bonheur et de spiritualité. C’est bizarre, non ? Bref hier je relisais cet extrait du discours de Elder Uchtdorf (conférence de la Soc Nov. 2008) et je me disais : « Mince Audrey, tu cours tout le temps. Quand était la dernière fois que tu as aide quelqu’un ? » et la le blanc. Des mois de sur. La honte. Vraiment. Tout les dimanches, a l’église, j’ai le cœur gros de bons sentiments et je me dis je vais faire cela ou ceci pour un tel et une telle et puis je le fais jamais. Et la paf, je relis cette citation. J’ai honte. Vraiment. Je me dis que le seul remède est de faire quelque chose !
Il a neige le week-end dernier. Depuis rien, alors j’ai décide qu’avec ma pelle de bac a sable (on fait ce qu’on peut) j’allais déblayer le chemin d’une de mes voisines qui est âgée. Cagoulée, en tenue noire de ninja, j’attends la nuit (19 hr) et je me faufile entre les haies avec ma pelle de nain de jardin. Woah ça m’a pris du temps et j’avais l’impression de jouer a Quasimodo (faut dire phonétiquement si j’ai pas bien écrit). Bien sur avec ma cagoule, je me suis presque étouffée, en plus j’avais super chaud. Servir c’est épuisant. Bref j’étais toute contente et imaginais la tête de ma voisine en se levant le matin et voyant son chemin nettoyé, lustre, recouvert de paillettes et de pétales de roses (bon la j’exagère). Je rentre chez moi toute contente. C’est cool de servir.
Le lendemain je me lève et qu’est-ce que je vois ? De la neige partout, partout et encore partout. Bref opération ninja est tombée à l’eau ! Je ris bien sur et dis : « Ah Dieu, j’ai compris. Tu veux que je serve plus qu’une fois dans l’année, c’est ça ? » J’ai retenu la leçon et donc ce soir je lance la nouvelle opération : Opération Rambo !